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Facturation électronique 2026 : êtes-vous prêts ?

  • asueur
  • 22 août
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 sept.

2026 sera une année charnière pour toutes les entreprises françaises. La facturation électronique 2026 devient obligatoire, avec un calendrier progressif qui concerne aussi bien les TPE que les grandes entreprises. Loin d’être une simple formalité, cette réforme transforme en profondeur la manière d’échanger et de déclarer ses factures.

Pas de panique : voici un tour d’horizon clair et pratique pour bien comprendre ce qui change et anticiper sereinement.


Chef d’entreprise consultant ses factures sur ordinateur en préparation à la facturation électronique 2026

1. Les dates clés à retenir


La réforme de la facturation électronique se met en place progressivement, selon la taille de votre entreprise :

  • 1er septembre 2026 : obligation pour toutes les entreprises de recevoir des factures électroniques.

  • 1er septembre 2026 : obligation d’émettre pour les grandes entreprises et ETI.

  • 1er septembre 2027 : obligation d’émettre pour les TPE, PME et micro-entreprises.


Autrement dit : même si vous ne devez pas encore émettre vos factures en 2026, vous devrez être capables d’en recevoir dès cette date.


2. Facturation électronique et e-reporting : comment ça marche ?


La réforme repose sur deux volets :

  • E-invoicing (facturation électronique) : vos factures B2B doivent passer par une plateforme de dématérialisation partenaire (PDP) ou par le portail public de facturation (PPF).

  • E-reporting : si vous facturez des particuliers (B2C) ou à l’international, vous devez transmettre des informations fiscales spécifiques à l’administration, même sans facture électronique.


Le tout s’appuie sur un “schéma en Y” : les factures passent de l’entreprise au client, mais aussi à l’administration via la plateforme choisie.


3. Qui est concerné ?


La réponse est simple : toutes les entreprises assujetties à la TVA. Cela inclut :

  • Les micro-entrepreneurs,

  • Les professions libérales,

  • Les associations assujetties,

  • Les PME et TPE de tous secteurs,

  • Les grandes entreprises et ETI.


Aucune structure n’échappera à la facturation électronique à terme.


4. Comment bien se préparer ?


Voici mes conseils pratiques pour anticiper la réforme :

  1. Faites le point sur vos flux : combien de factures, quels clients (B2B, B2C, international) ?

  2. Équipez-vous d’un outil adapté : choisissez une plateforme (PDP) ou vérifiez si votre logiciel actuel est compatible.

  3. Informez vos équipes : comptabilité, RH, administratif… tout le monde doit être au courant.

  4. Testez dès maintenant : mieux vaut être prêt en 2026 que subir des blocages à la rentrée.


5. Pourquoi ne pas attendre ?


Se préparer à la facturation électronique 2026 dès maintenant, c’est éviter :

  • Les retards de paiement dus à une mauvaise configuration,

  • Les amendes en cas de non-conformité,

  • Les coûts supplémentaires liés aux changements en urgence.


C’est aussi profiter d’avantages concrets :

  • Pré-remplissage automatique de la TVA,

  • Détection plus rapide des erreurs ou fraudes,

  • Réduction des délais de traitement,

  • Gain de temps administratif.


Conclusion


La facturation électronique 2026 n’est pas une option : c’est une obligation, mais aussi une belle opportunité de simplifier votre gestion. Anticipez dès aujourd’hui et évitez le stress de la dernière minute.


Vous voulez en parler et voir comment adapter vos pratiques ? Je vous accompagne pour préparer cette transition en toute sérénité.

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