Gestion des absences estivales : congés, arrêts maladie, intérim
- asueur
- 20 juil.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 29 juil.
L’été est là, avec son lot de soleil, de terrasses bondées… mais aussi de casse-têtes pour les employeurs. Entre les congés payés à poser, les arrêts maladie qui tombent parfois au pire moment, et la nécessité de recruter des renforts, la gestion des absences estivales est souvent un vrai défi.
Pas de panique : avec un peu d’organisation et une bonne dose d’anticipation, tout se passe bien. Voici nos conseils pratiques pour garder votre activité sur les rails, même en plein mois de juillet.

Anticiper les congés d’été : la base pour rester serein
Les congés payés, c’est un droit pour vos salariés. Et l’été reste la période la plus demandée. Pour éviter les tensions, posez dès le printemps les bases d’un planning clair :
Fixez des dates butoirs pour les demandes de congés.
Organisez un tableau des absences pour visualiser rapidement qui sera là, qui part quand, et où sont les risques de sous-effectif.
Rappelez les règles de priorité (par exemple ancienneté ou roulement).
Pensez aussi aux salariés avec enfants, qui peuvent bénéficier de certains droits prioritaires pour les vacances scolaires selon votre convention collective.
Comment gérer un arrêt maladie en pleine saison ?
C’est la tuile classique : un salarié clé se blesse ou tombe malade en pleine période de rush. Même si on ne peut rien y faire, voici quelques réflexes à avoir :
Demandez toujours un arrêt de travail en bonne et due forme. Cela permettra de le transmettre à la CPAM et de faire valoir vos droits à exonération éventuelle sur certaines cotisations.
Mettez à jour immédiatement votre planning. Prévenez l’équipe, réattribuez les tâches. Dans un restaurant ou sur un chantier, ça peut éviter les quiproquos.
Gardez un œil sur vos obligations légales. Selon la durée de l’absence et votre convention collective, vous devrez peut-être compléter l’indemnité journalière.
Recruter un intérimaire ou un CDD : la solution d’appoint
Quand l’activité ne peut pas attendre, l’intérim ou un CDD saisonnier est souvent la meilleure option. Pour le BTP, la restauration ou la vente, c’est même très fréquent.
Quelques points à ne pas oublier :
Respectez les formalités d’embauche (DPAE, registre du personnel). Même pour un contrat court, c’est obligatoire.
Précisez bien le motif du CDD (remplacement d’un salarié absent, accroissement temporaire d’activité) pour être couvert juridiquement.
Ne zappez pas la visite médicale d’information et de prévention si elle est requise (notamment pour certains postes sensibles).
Centralisez et sécurisez vos données sociales
Entre les congés, les arrêts et les remplacements, vos bulletins de paie deviennent vite un puzzle. Pour éviter tout cafouillage :
Tenez à jour votre logiciel de paie ou confiez cette mission à un pro.
Vérifiez vos DSN mensuelles : pas d’oubli de signalement des arrêts, des fins de contrat ou des nouvelles embauches.
Archivez soigneusement les justificatifs : arrêts maladie, demandes de congés, contrats CDD ou missions d’intérim.
Et après l’été ?
Une fois la saison passée, faites un bilan des absences. Cela vous aidera à :
identifier les périodes critiques pour l’an prochain,
ajuster vos recrutements saisonniers,
et mieux anticiper vos besoins de renfort.
En résumé
Anticipez les congés dès le printemps.
Réagissez vite aux arrêts maladie, en respectant vos obligations.
Sécurisez vos embauches temporaires pour rester en règle.
Centralisez vos données sociales pour des paies sans erreur.
Ainsi, vous profiterez vous aussi un peu de l’été, sans mauvaise surprise au retour.






